Du jamais vu à Farafangana, dans la nuit de vendredi à samedi dans le Fokontany de Mahafasa Sud, un grave incendie s'est déclaré aux alentours de 22 heures. Aux dernières nouvelles, près de 1 000 toits appartenant à environ 3 500 personnes ont été réduits en cendres et une personne a perdu la vie. Un court-circuit aurait été à l'origine de cet incendie mais les résultats des enquêtes menées par les Forces de l’ordre locales détermineront d'où venait le feu. " Le climat n'a pas été favorable quant à la maîtrise de cet incendie. Nous avons pris presque quatre heures de temps pour éteindre le feu qui a très vite touché les constructions en bois, en tôle ou en "falafa". Malheureusement, les soldats du feu ont été retardés par de contraintes techniques. Les habitants se sont donc donné la main pour éteindre le feu. Une faible averse tombée vers 1h du matin nous a été aussi d'une grande bénédiction. En outre, les militaires de la Brigade légère d'intervention du Génie sont venus en assistance à cette population victime de l’incendie en faisant des patrouilles pour protéger leurs biens et en montant des tentes d’hébergement. A cela s'ajoutent les sapeurs sauveteurs de l'Unité de protection civile qui ont également aidé leurs collègues", a raconté un responsable sur place.
Et d'ajouter que les sinistrés ont totalement perdu leurs biens et qu’aucun objet n'a été récupéré.
A l'heure où nous mettons sous presse, la plupart des victimes de ce grave incendie sont logées sous des tentes d'hébergement récemment aménagées par les autorités locales. D'autres se sont abritées chez leurs familles situant dans les environs.
Toutefois, les habitants lancent un appel de détresse. « 1 080 toits, dont ceux de ma famille sont partis en fumée à Mahafasa cette nuit, plusieurs foyers se retrouvent sans nourriture ni vêtements du jour au lendemain. Nous, enfants de Farafangana, nous Zanaray, faisons appel à l'unité, que vous soyez Malagasy ou pas, pour participer aux appels aux dons, aux levées de fonds, pour nous venir en aide. Vêtements, vivres, sont les bienvenus », a crié détresse une originaire de cette localité. Le ministère de la Population a été le premier arrivé sur place en y acheminant des vivres à l'endroit des sinistrés, notamment 20 sacs de riz.
Recueillis par K.R.